Lors de cette COP conjointe qui a lieu tous les ans, avec plus de 180 pays représentés, les parties-prenantes discutent, débattent et établissent les textes réglementaires qui font loi au niveau international pour la gestion des déchets dangereux et des polluants organiques persistants.
Grâce à l’invitation de Mme Rokhaya Ndiaye, directrice du Centre régional des Conventions de Bâle et de Stockholm pour les Pays d’Afrique francophone (Crcbs-Af) basé à Dakar, Be Energy a pu présenter ses solutions de régénération de batteries et d’huile usagées lors du meeting régional Afrique. Les batteries et les huiles rentrent en effet dans le cadre de la Convention de Bâle qui réglemente les mouvements transfrontières des déchets dangereux et leur élimination. De nombreux pays du continent africain se sont montrés intéressés par ces technologies, qui répondent à une problématique majeure sur leur territoire. La filière de gestion de ces déchets sur la plupart des pays du continent est en effet sensiblement la même qu’au Sénégal : une prédominance de l’informel et du recyclage artisanal, de nombreux déversements illégaux et une récupération du plomb par des entreprises asiatiques. Cette situation est néfaste à la fois pour l’environnement et la santé des populations, mais aussi pour l’indépendance de ces pays qui importent leurs batteries et huiles, et exportent ces dernières lorsqu’elles sont usagées, sans les valoriser.
Pour Baye Salla Mar, responsable communication du Crcbs-Af, « Be Energy a des solutions innovantes pour répondre à une problématique réelle en Afrique, la gestion écologiquement rationnelle des déchets dangereux ». Il lance un appel à tous les points focaux du centre à accompagner Be Energy. L’aide apportée par le Crcbs-Af sera précieuse pour permettre à Be Energy de se développer en Afrique en permettant une coordination avec les autorités publiques de chaque pays pour intégrer la régénération à la filière actuelle de gestion des batteries et des huiles usagées. Le projet FASEP Be Energy Regen System au Sénégal en est le meilleur exemple : le démonstrateur mobile, équipé des régénérateurs batteries et huiles, permettra de sensibiliser les populations locales à cette nouvelle technologie. Des initiatives similaires sont à l’étude dans les pays où Be Energy est en cours d’implantation, notamment le Maroc ou la Mauritanie. Avec pourquoi pas, en point d’orgue, l’ajout de la régénération à l’annexe IV.B du texte officiel de la Convention de Bâle, qui liste les alternatives souhaitables à l’élimination des déchets dangereux.